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REGISTRES D
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[-569]
matiere mise en deliberation, a esté par toute la compaignée nommé, choisy et esleu led. sr Huault aud. office de Conseiller de Ville, au lieu dud. sr de Longueul, par demission. Lequel à ceste fin a esté receu au serment acoustumé d'icelluy office par led. sr de Villeroy, Prevost des Marchans, present toute la compaignée.
Ce faict, led. sieur d'Athis a presenté une requeste à luy baillée par m" [Pierre f1'] Lecointe, pour raison de la resignation de l'estat de Conseiller de Ville à luy faict par me Guillaume de Courlay ('2>, son beau frere, laquelle led. Lecointe supplioit à la compaignée admettre.
Monsieur de Charmeau a dict luy avoir esté baillé pareille requeste et procuration par monsieur le Chancellier de l'Université de Paris'3', pour pareil
office, au prouffict de m".....(4> Duvivyer, suivant
la resignation à luy faicte par monsr Dugué'5'.
Ausquelz a esté faict responce que l'assemblée n'estoit faicte à ceste fin, et que, après avoir veu les arrestz donnez contre lesd, sieurs Dugué et de Courlay, l'on y advisera.
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lettres de procuration dud. sr de Longueul, en dacte du huicliesme jour du present mois de Mars dernier, signé : "Fournier et Brusle n; lequel, en vertu de ladicle procuration, a résigné ès mains de Messieurs led. office, au proffict dud. sr Huault, suivant icelle procuration, de laquelle a esté faict lecture en lad. assemblée.
Ce faict, s'est retiré.
Et la matiere mise en deliberation, a esté mandé led. sr Dufaulcon, et à luy demandé s'il avoit autre procuration, pour remectre led. office de Conseiller entre noz mains purement et simplement, pour en pourveoir telle personne qu'il nous plaira, qui a dict qu'il y adviseroit.
Et quelque temps après, a presenté aud. Bureau autre procuration passée pardevant lesd, notaires, led. jour, et, suivant iad. procuration, remis icelluy office purement et simplement ès mains de Messieurs, les supplians neanmoings préférer et eslire aud. estat led. sr Huault, qu'il recommandoit à lad. compaignie.
Sur quoy, veue lad. procuration derniere et la
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CLXXIf. — Affiches pour rebailler à ferme l'entrée des dras de soie et de laine
D'OR ET D'ARGENT.
31 mars 1569. (Fol. i5o v". )
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k #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris. "On laict asscavoir que la ferme de l'entrée des
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draps d'or, d'argent, de soye el de layne,entrans en ceste ville et faulxbourgs de Paris, pour une année commençant le treiziesme jour de Novembre dernier,
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sident aux Enquêtes, le i4 mars 1579, et enfin premier Président du Parlement de Rennes. Son père, Alexandre Faulcon, né à Montpellier, se prétendait d'une famille originaire de Florence et alliée à celle des Médicis; sa mère, Françoise d'Albiac, était fille de Charles d'Albiac, premier Président de la Chambre des Comptes de Languedoc. Claude Faulcon était depuis deux ans le gendre de Louis Huault de Montmagny, en faveur de qui Jacques de Longueil avait résigné son office de Conseiller de la Ville de Paris, ce qui explique son intervention. (Voir F. Rlanchard qui donne des renseignements sur leur descendance, Catalogue de tous les conseillers du Parlement de Paris, p. 82-83, et Moréri, Grand dictionnaire historique, t. VI, p. 1 1 2.)
'-> Le prénom est resté en blanc en cet endroit du Registre. On verra plus loin, à la date du 8 juillet 1.569, 1-'-- sag-- de Pierre Lecointe, avocat en Parlement. Il était fils d'Antoine Lecointe, Conseiller au Châtelet de Paris, qui avait été élu Echevin de Paris au mois d'août 1 539; -' 6gure dans nos Registres en celle qualité el en celle de Conseiller de la Ville depuis cette date jusqu'au io octobre 1553, époque où il résigna l'ofïice de Conseiller en faveur de Guillaume de Courlay, son gendre. (Voir t. IV, p. 2 31.) Il était du reste à la dernière extrémité et mourut ce jour-là ou Ie lendemain. Pierre Lecointe était trop jeune alors pour remplacer son père; c'est pourquoi son beau-frère lui fut préféré. Par suite d'une lecture défectueuse, le nom d'Antoine Lecointe a été légèrement défiguré dans le III° volume et au commencement du IV, et imprimé Le Comte.
--' Guillaume de Courlay était Notaire et Secrétaire du Roi, quand il devint Conseiller de Ville, le io octobre 1 553. Elu Echevin le 16 août 1556, il prenait alors la qualification de Contrôleur de l'Audience. Il avait été privé de son office parce qu'il faisait profession de la religion réformée, comme on le verra plus loin.
<3) Antoine Du Vivier ou Duvivier, curé de Sainl-Gervais, puis chanoine de Notre-Dame et chancelier de l'église de Paris et de l'Université.
O Ce blanc est au Registre. ' „
(5) Nicolas Dugué, Avocat du Roi à la Cour des Aides, avait été nommé Echevin le 16 août i558, mais son élection ne fut pas ratifiée par le Roi, parce qu'il y avait incompatibilité entre ces deux fonctions. Il fut remplacé par Guillaume Larcher, celui qui avait eu le plus de voix après lui. (Voir t. V de celle collection, p. 3-4.) Dugué avait aussi été obligé de se démettre de son office de Conseiller de Ville pour cause de religion. Duvivier, en faveur de qui il avait fait sa résignation, était fils du premier iit de sa femme.
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